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Reims, dernière station avant Paris pour les Bleues du basket



 

Du 16 au 22 juillet à la Reims Arena, l'équipe de France féminine de basket procèdera à ses derniers réglages avant les Jeux olympiques. Un tournoi de très haut niveau clôturera cette dernière semaine de travail avant le rendez-vous avec Paris 2024.


LE basket féminin et la ville de Reims ont tissé une longue histoire d’amour qui va connaître un nouvel heureux événement cet été. Le cadeau offert aux Rémois sera un séjour d'une semaine... d’entraînement de l’équipe de France féminine et d'un tournoi de haute volée, du 16 au 22 juillet. Juste avant le début du tournoi olympique.


La passion a d’abord été estampillée « rémoise » avec les premiers dribbles de Saint-Jacques Sport (né en 1946) puis régionale par le biais des compétitions domestiques (à partir de 1992) et nationale l'année suivante. Une incursion dans l’élite hexagonale (1999 à 2004), une participation à une coupe européenne (2002) ont laissé entrevoir aux amoureux de la grosse balle orange, un futur encore plus excitant.


Le parcours complet du président


L'Open de France 3x3 organisé Porte Mars, à deux pas de la Reims Arena, a marqué tous les esprits.

« L’aventure avec le basket de haut niveau a commencé il y a quelques années », affirme Raphaël Blanchard, l’adjoint au Maire délégué aux sports qui raconte la rencontre entre la cité des sacres et la fédération française. « Une visite informelle de l’espace de la porte Mars sur les Hautes Promenades avait tellement séduit la Fédération française qu’elle avait absolument voulu y implanter l’Open de France 3x3. » Objectif atteint en 2022 avec une compétition très relevée.


A l’occasion de cet Open, Jean-Pierre Siutat eut droit à un parcours complet des équipements rémois. Le président de la Fédé a arpenté la ville, allant des terrains de 3x3 du stade Saint-Symphorien et de Courcelles au complexe René-Tys avant un retour à son point de départ (ou presque) avec la découverte de la toute nouvelle Arena et ses 5 500 places en configuration basket (photo ci-dessus).


Rien que du lourd à l'Arena


Tout cela mis bout à bout, le fait que Raphaël Blanchard ait intégré la Fédération comme membre représentant les collectivités locales ont accéléré le mouvement. L'histoire était en marche et il n’y avait qu’un double pas pour que le duo FFBB – Reims aille au dunk et franchisse un échelon supplémentaire.


Cet échelon, c’est donc l’équipe de France féminine qui installera ses quartiers d'été et mettra la dernière main à sa préparation olympique sur le parquet de l’Arena du 16 au 22 juillet. Jean-Aimé Toupane y effectuera les derniers réglages de son groupe.


L’entraîneur tricolore aura également l’occasion de voir si ses séances sont bien assimilées par les Johannès, Gruda et Cie à l’occasion d’un top tournoi. Les Bleues, la Belgique (championne d’Europe 2023), la Chine (vice-championne du monde 2022) et le Japon (médaille d’argent olympique à Tokyo) - rien que du lourd - en découdront les 19 et 21 juillet. Hummmm...


Atouts et ambassadeurs de choix


Raphaël Blanchard : " La confiance est mutuelle ".

Mais la ville de Reims ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. « On veut construire un partenariat de long terme, poursuit Raphaël Blanchard. La confiance, mutuelle, est là. »


L’aventure n’est pas encore écrite mais on parle déjà d’ouvrir de nouveaux chapitres. Avec le basket mais aussi, pourquoi pas, avec d’autres disciplines.


« On a eu du MMA, le championnat de France de breakdance à l’Arena. D’autres fédérations nous ont rendu visite et ont été séduites par nos installations. » Il faut dire que la modularité de cet équipement, la jauge, l’espace, sa situation en cœur de ville, sa complémentarité avec René-Tys ou encore le renforcement de l’offre hôtelière à proximité (ouverture prochaine du Radisson, 102 chambres prévues) sont autant d’atouts séduisants et convaincants. Bref, une cohorte d'ambassadeurs de choix.


 

Endy Miyem : « Un honneur d'accueillir la Fédération dans ma ville »


« Je suis super contente pour la ville, ma ville. » Endy Miyem (34 ans) ne pouvait avoir une meilleure réponse quand je lui ai demandé son sentiment après l’annonce de la venue de l’équipe de France à Reims au mois de juillet. « C’est cool de recevoir une équipe de France à Reims. C’est encore plus cool que ce soit l’équipe de France de basket féminine et encore plus juste avant les Jeux olympiques. »


Endy Miyem a désormais un gymnase à son nom : bel hommage de la Ville et de son Maire Arnaud Robinet.

La question suivante était évidente : seras-tu de la partie ? « Cela fait un moment que je n’ai pas été rappelée dans le groupe, souligne celle qui a donné son nom au gymnase de la rue Henri Barbusse. Mais, je n’ai pas toutes les cartes en main. Je ferai tout pour être présente. » La capitaine des Bleues de 2017 à 2022 se reprend aussitôt. « Je serai là, c’est sûr. Sur le terrain ou dans les tribunes de l’Arena mais je serai là. C'est un honneur d’accueillir la Fédération dans ma ville natale. »


En attendant, l’ex-capitaine des Bleues se consacre à son club Lyon/Asvel avec l’ambition d’enrichir son palmarès en club, déjà bien fourni avec sept titres français, cinq coupes de France et un titre italien. Son histoire d'amour avec le basket est loin d'être terminée...


 

HOCKEY, HAND, WATER-POLO, FOOTBALL

Allez les Bleus, allez les Bleus...

 

Elles n’ont pas été si nombreuses que cela les occasions de soutenir une équipe de France dans la cité des sacres. Le hockey sur glace en 1967, le handball en 1988 et en 2013, le football en 1993, 2009, 2017, 2023, le water-polo en 2022 se sont produits dans les différentes enceintes rémoises et devant une affluence copieuse.


La venue des basketteuses au mois de juillet pour un stage pré-olympique et un tournoi de haut niveau permettra donc au basket de rejoindre le clan des sélections nationales ayant fait une halte compétitive à Reims et à l’Arena de connaître ses premières émotions sportives internationales.


Rémois d'un jour, un peu d'histoire


HANDBALL. -  Le handball a présenté ses équipes A à deux reprises sur le parquet de René-Tys pour des matchs amicaux. Les garçons (avant leur explosion sur la scène internationale) se sont imposés face aux États-Unis le 21 juin 1988 à René-Tys (20-15).


Aujourd'hui coach du centre de formation de Metz, Nina Kanto avait déjà foulé le parquet de René-Tys.

Les demoiselles ont archi-dominé la Tunisie le 28 novembre 2013, toujours à René-Tys, sur le score de 32 à 18. Dans leurs rangs, des noms qui résonnent encore comme ceux d’Amandine Leynaud, Cléopâtre Darleux, Nina Kanto, Grâce Zaadi, Allison Pineau ou de la régionale de l’étape Maakan Tounkara (née à Epernay).


WATER-POLO. – Le bassin de l’UCPA a accueilli l’équipe de France dans le cadre de la World League le 15 février 2022. Devant un public conquis, elle s’est imposée (14-11) face à l’Espagne et a donné des envies de revenir au staff tricolore.


FOOTBALL. – Les demoiselles de l’équipe de France A ont foulé la pelouse du stade Auguste Delaune à trois reprises. En amical, le 29 juin 2013, les Bleues avaient battu la Norvège en match de préparation (1-0 grâce à Gaëtane Thiney, formée à Saint-Memmie).


Le 23 octobre 2017 en amical, les Amandine Henry, Eugénie Le Sommer et Cie ont atomisé le Ghana (8-0). Dans le cadre des phases de groupe de la Ligue des Nations, le 31 octobre 2023, elles ont conservé leur invincibilité rémoise mais n’ont pas pu vaincre la Norvège (0-0).


Leurs homologues masculins ont mandaté les Espoirs pour se produire dans l’ancien Delaune. Le 28 avril 1993, cette équipe avait fière allure (on ne savait pas encore à quel point !!). Vainqueur de la Suède (2-1), elle alignait quelques noms devenus célèbres : Pedros, Ouédec (les buteurs du jour) et encore Christophe Dugarry, Lilian Thuram et Zinédine Zidane.


HOCKEY SUR GLACE. – La patinoire Bocquaine à peine sortie de terre a accueilli les juniors français et polonais pour une double confrontation dans le cadre des qualifications pour le championnat d’Europe. Les Bleus se sont lourdement inclinés le 2 décembre 167 (1-16) avant de signer un match nul encourageant le lendemain (6-6).

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