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Nelson Monfort : « Le français est la plus belle langue du monde »

Journaliste, professeur, auteur, acteur : Nelson est un amoureux de la langue de Molière.



Qui ne connaît pas Nelson Monfort ? Cette icône de la télévision française est venue récemment à Reims, à l’invitation du 8/9 d’Adjan, pour évoquer sa carrière, ses activités, ses coups de cœur.


Dans l’un des salons de la Reims Arena, il a répondu à mes questions sans langue de bois et abattu la carte de la sincérité. Journaliste, oui mais… Il est également enseignant (dans une école de journalisme), auteur de ses « Mémoires olympiques » ou encore acteur avec « Mission Pangolin » au théâtre Montmartre-Galabru, une pièce que l’on verra peut-être à Reims en 2023.


L’humour fait partie de ses atouts. L’auto-dérision également. « Savez-vous quel est mon surnom dans la profession ? », interroge-t-il. « Melson Moins-fort. » Tout est dit ou presque. Car le complice de Philippe Candeloro redevient sérieux quand il s’agit de conclure cette courte introspection : « C’est un combat pour moi de perpétuer le bon usage de la langue française. »


« J’ai un très grand respect pour l’écrit »


Comment prépare-t-on un reportage de patinage ? Est-il nécessaire de reconnaitre les sauts ?

« Cela vient avec l’expérience. Il est assez facile de reconnaître les six sauts. Tout se passe dans la préparation. L’axel, par exemple, est le seul qui s’engage vers l’avant.

Ce qui est plus délicat maintenant, c’est de voir s’il s’agit d’un triple ou d’un quadruple saut. Même Philippe (Candeloro, son consultant) a du mal à déterminer le nombre de rotations. Ça va tellement vite. »


Quel est le rôle et l’importance du consultant ?

« La présence d’un consultant est obligatoire aujourd’hui. Avec Philippe, je pose des questions dont je connais la réponse. Le fait que ce soit le consultant qui apporte l’information crédibilise le reportage. Je tiens à préciser que Philippe est plus qu’un consultant. Il est devenu un véritable ami. »


Peut-on dire qu’il existe plusieurs métiers de journaliste selon que l’on travaille pour la presse écrite, le web, la radio ou la TV ?

« Oui, c’est une très bonne observation. Il y a une complémentarité entre ces différentes formes. J’ai un très grand respect pour l’écrit. C’est par là que j’ai commencé.

Aujourd’hui, j’enseigne dans une école de journalisme. Je dis souvent à mes jeunes étudiants d’insister sur le bon usage de la langue française. À l’écrit et à l’oral. La plus grande responsabilité qui échoit à un journaliste, c’est de bien s’exprimer dans la plus belle langue du monde, le français. »


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